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[By Anaïs] Et deux titres pour le weekend !

C’est la belle satisfaction de ces sprint/poursuite… un Martin [Fourcade] grandiose ! Un plaisir pour tout le monde, les techniciens, les coatchs et les athlètes.

Pour ma part, c’est mi-figue, mi-raisin.
Samedi j’avais très mal aux jambes, mais quand je dis : TRES, c’est TRES TRES mal aux jambes. A pas pouvoir pousser sur les skis (tu me diras, de toutes façons vu la neige brassante qu’on avait, il n’y avait pas lieu de pousser beaucoup). Mais quand même, ce ne sont pas des sensations auxquelles j’ai l’habitude. J’en ai bavé pendant cette course (comme jamais cet hiver). Malgré un tir correct pour moi (mais insuffisant pour des championnats du Monde !), je me place 19ème (top 20, c’est bien !).

Toutes sortes de pensées parasites mon esprit après cette course… pourvu que mes jambes reviennent, au moins pour le relais de samedi. Pourvu que ça n’aille pas de mal en pis…

En fait, pour la poursuite, les jambes me sont revenues, j’avais à nouveau la patate, même si cette neige ne me convient pas parfaitement, j’avais plus de niaque quand même, et ça fait du bien !
Je commence la course avec un 5/5, « rien n’est impossible » me dis-je…… allez, c’est parti !
Mais la suite de mes tirs en a voulu autrement, deux tours au second couché et 3 au premier debout m’éjectent définitivement loin du top 20.
Quelle déconfiture ! C’est tellement dommage de saboter mes chances avec des erreurs sur ce fichu pas de tir.
C’est à regret que je passe la ligne d’arrivée 28ème. Ok, c’est correct, je marque des points, et tout n’est pas fini pour la mass-start… mais tout de même…

Que s’est-il passé ? J’ai été déconcentrée, je suis sorti de mon tir… le monde, la foule, la masse hurlante, bruyante, criarde, brayarde (ca se dit ça ?) enfin, vous m’avez comprise.
Cette ambiance de folie, ces cris pour les Allemandes (entre autre, la jeune myri – Myriam Gossner- à côté de moi à ce moment-là) m’a perturbé, et je me suis laissée emporter. Je ne dois m’en prendre qu’à moi, je n’étais pas assez blindée à ce moment-là.
Zut, re-Zut et flute, voilà.

Après demain [mercredi] on remet ça. L’individuel m’attend, il faudra rehausser le ton… et, en fin de semaine, le grand objectif, le but collectif, l’apothéose des mondiaux : le RELAIS !!!

Tous à vos postes (de télé) !

1 Commentaire

  1. Famille Chats 43 6 mars 2012

    Ne t’en fais pas Anaïs, ca doit être très difficile de se blinder au milieu d’une telle ambiance… Chaque course est différente, demain sera un autre jour… On sera derrière l’écran ;)!

Les commentaires sont fermés.