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[PyeongChang 2018] Gangneung

10 février départ pour la côte est, le sprint se dispute le soir à 20 heures. Nous prenons la nouvelle ligne de KTX (notre TGV) et arrivons sur la côte. Nous sommes contraints de prendre 2 taxis, car ils roulent au gaz et leur bonbonne occupe plus de la moitié du coffre !

Nous décidons pour le premier jour de nous rendre sur le site en taxi (avec lequel nous bouchonnons 30mn), car il se situe à environ 50km et nécessite autrement l’utilisation de 4 ou 5 navettes différentes. De plus une incompréhension au niveau des billets nous oblige à passer 3 heures sur place à les chercher, sans les trouver !

Nous arrivons sur le site dans un froid intense, avec un fort vent, nous apercevons Anaïs très concentrée (nous ne l’avons pas vue depuis son départ et n’avons pas échangé par téléphone, nous l’avons laissée se préparer, se focaliser sue ses Jeux). Contrairement aux sites de coupe du monde, aucune place disponible sur le bord de la piste et des tribunes à moitié vide !

La course se déroule avec des rafales glaciales qui vont toucher Anaïs durant son tir, elle quitte le stade abattue, se demandant même le lendemain si elle prendrait le départ de la poursuite.

Notre retour fut dantesque tant l’organisation n’était pas à la hauteur : imaginez une queue de 1500 à 2OOO personnes (respectueuses des autres) qui doit monter dans une colonne de 10 bus arrêtés. Eh bien, le premier bus se remplit, par la porte avant (il n’y a pas de porte arrière !), part et le suivant s’avance … résultat 1 heure à attendre par -10° effectif et sans doute environ -16° en ressenti. La navette suivante nous attend : ouf, par contre arrivés à la 3ème, il est déjà minuit passé et là, plus de volontaires pour nous renseigner. A savoir que les indications sont en grandes lettres, sur des petits panneaux, en coréen et que les indications en anglais sont de bien plus petites tailles, la nuit de plus, il devient difficile de trouver ce que l’on cherche. La journée s’est juste bien conclue car nous sommes les premiers à arrêter le taxi libre qui maraudait…

Le bilan de la première journée est donc bien mitigé, le lendemain nous tentons de prendre nos marques dans la ville de Gangneug, les repérages nous prennent du temps, le bus gratuit pour les JO est intéressant, mais il faut savoir où le prendre, où s’arrêter et comment s’orienter, il n’y a pas de plan disponible et sur la côte le froid est particulièrement vif, d’ailleurs la neige est encore visible sur les rochers en bord de mer et toutes les rivières sont totalement gelées…

2 Commentaires

  1. Luce GREAU 22 février 2018

    merci et bravo Anaïs…bravo à vous quatre : belle représentation de la France…

  2. Klein 22 février 2018

    Toutes mes félicitations pour cette troisième médaille. Quel beau relais ! Vous avez su maitriser les conditions météorologiques difficiles.
    Un grand merci pour avoir dédié votre médaille à ceux de votre famille militaire qui sont en opération, en particulier aux deux cadres du 1er Spahis, morts pour la France.
    Je serai à Grenoble lundi prochain pour l’accueil dans cette ville olympique/
    Michel Klein
    Président de la Fédération des Soldats de Montagne

Les commentaires sont fermés.