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Lexique Biathlète

#ABC – D – E – F – G – H – IJ – K – L – MN – O – P – Q – RS – T – U – V – W – X – Y – Z

Au départ, sport militaire, aujourd’hui le biathlon devient de plus en plus populaire.

Le biathlon allie un sport physique (le ski de fond) à un exercice de précision (le tir à la carabine). Le biathlète utilise les mêmes skis de fond (skating) que le fondeur (ainsi que des bâtons). Pour tirer, le biathlète porte sur ses épaules durant toute la compétition une carabine 22 Long Rifle, qui pèse en moyenne 3,5 kg (poids minimum autorisé).

Aujourd’hui, c’est l’IBU (Fédération Internationale de Biathlon) qui réglemente ce sport et organise les principales compétitions internationales. Cette fédération n’est pas la même que celle du ski de fond (FFS).

Il existe 6 formats de course différents : sprint, poursuite, l’individuel, mass-start, relais et relais mixte.

Individuel Sprint Poursuite Mass-start Relais Relais mixte
Distance Homme 20 km 10 km 12,5 km 15 km 4 x 7,5 km 2 x 7,5 km + 2 x 6 km
Distance Femme 15 km 7,5 km 10 km 12,5 km 4 x 6 km 2 x 7,5 km + 2 x 6 km
Intervalle de départ 30 Secondes 30 Secondes suivant résultat du sprint Départ simultané Départ simultané Départ simultané
Ordre de tir couché, debout, couché, debout couché, debout couché, couché, debout, debout couché, couché, debout, debout par Athlète couché-debout par Athlète couché-debout
Pénalité par faute 1 minute de pénalité Tour de Pénalité (150 m) Tour de Pénalité(150 m) Tour de Pénalité(150 m) Pioche puis Tour de Pénalité Pioche puis Tour de Pénalité

Aujourd’hui, les biathlètes évoluent à différents niveaux : en Coupe du Monde (ou IBU World Cup), en Coupe d’Europe (IBU Cup) ou au niveau national (Biathlon Challenge).

# Retour en haut

20/20 : A l’issue d’un individuel, d’une poursuite ou d’une mass-start. Les 20 balles tirées ont atteint leur cible.

A Retour en haut

Anneau de « péna » ou de pénalité : L’anneau de pénalité se situe juste après le pas de tir. Il a une longueur de 150 m. Il faut environ 25 secondes pour effectuer un tour de péna. Lorsqu’un(e) biathlète manque une cible, en fonction du type de course, cet(te) dernier(ère) fera une boucle supplémentaire de 150 mètre par cible manquée ou aura une minute de pénalité par balle manquée.
Ce tour de péna sanctionne les mauvais tirs. Il est pénalisant car il prend du temps pour être réalisé, mais il apporte aussi de la fatigue autant physique que mentale.

B Retour en haut

Balle(s) de pioche : Les balles de pioches sont utilisées en relais lorsque le biathlète manque une cible. Le biathlète commence par tirer les 5 balles contenues dans son chargeur, il utilise ensuite ses pioches (comme « joker »). Après 3 pioches, si le coureur fait d’autres fautes, il devra faire des tours de pénalités. Ces balles peuvent également être utilisées dans n’importe quelles courses si un problème mécanique survient (ex : une balle s’éjecte anormalement, une balle ne percute pas etc).
Ces pioches sont des balles que les biathlètes doivent placer individuellement dans la « chambre », (et non dans le chargeur ! clin d’œil à jean-mi) légèrement engagé dans le canon.

Biathlon challenge : Circuit national de biathlon pour les catégories jeunes et juniors.

Biathlon d’été : Course de biathlon où le ski de fond est remplacé par du ski à roulettes.

Biathlon summer tour : Circuit national de biathlon d’été où sont parfois présent d’autres nations (Italie –nos plus proches voisins- ou bien Allemagne/canada –dans le coin pour l’entrainement !)

C Retour en haut

Cara ou carabine : La carabine d’un biathlète est de calibre .22 Long Rifle. Des bretelles permettent de porter la carabine pendant l’épreuve de ski de fond. 4 chargeurs de 5 balles peuvent être embaqués sur la cara, plus 6 balles de pioches. Le poids d’une carabine varie entre 3,5 et 6 kg. Une carabine est très fragile, et une chute en ski peut dérégler voir casser la carabine. La carabine est régit par beaucoup de régle (taille/poids/proportion…etc), règlement imposé par l’IBU.

Championnat du Monde : Les championnats du monde de biathlon ont lieux tous les ans, hors année olympique. Tous les formats de courses sont au programme, et il y a un titre de champion du monde pour chaque format. Le relais mixte n’étant pas (encore) au programme des JO, cette année, un titre de champion du monde de relais mixte sera décerné lors de la coupe du monde de Kanty Mansisk (RUS).

Classique : Le classique est une des deux techniques utilisées en ski de fond (par opposition au style libre : le SKATING). Il se pratique dans des traces parallèles. Des farts (ou des écailles) sont utilisés pour empêcher les skis de reculer dans les montées. C’est le style historique du ski de fond.
Cette technique a été abandonnée en biathlon depuis l’apparition du skating en 1985.

Clic : La carabine est un engin de tir de précision qui nécessite des réglages fins. Avant chaque séance de tir, le biathlète effectue des réglages (qui ne sont jamais tout à fait les mêmes en fonction, du vent de la pression de l’air, de l’humidité, du site etc…). Ces réglages de début de séance consistent à tirer 5 balles au repos sur un carton de tir, si les 5 balles ne sont pas dans la mouche, on ajuste la visée en « cliquant » (le « clic » est le bruit de la molette que l’on tourne et qui monte/descend/dévie à droite /à gauche le premier trou dans lequel on vise). On est donc réglé avec certaines conditions, lorsqu’il y a du vent changeant, les biathlètes doivent régler leur carabine en conséquence. Ils effectuent des clics haut/bas, et des clics droits/gauches juste avant de tirer, pour compenser la déviation des balles due au vent.

Coach : Entraineur anglicanisé !

Coups à sec : C’est faire de la position avec la carabine à la maison (ou à l’hotel), sans les balles bien entendu. On colle des points noirs au mur pour avoir de fausses cibles. Et c’est parti pour bosser le tir, au chaud !

Compex : C’est un appareil d’electrostimulation, utilisant un courant électrique (rien de violent) et des électrodes. Nous utilisons ça en massage de récupération à la maison, souvent sur les quadriceps.

F Retour en haut

Faire du « volume » : Le sportif effectue beaucoup d’heures d’entrainement, pour acquérir de l’endurance. Cet entrainement permettra d’encaisser des séances plus dures, et d’enchainer les courses l’hiver.
Une semaine de volume pour Anaïs correspond à au moins 15H (ou plus) réalisé en 7 jours (c’est-à-dire plus de 2h d’entrainement journalier).

I Retour en haut

IBU : International Biathlon Union ou Fédération Internationale de Biathlon, réglemente la pratique du biathlon et organise les principales compétitions (IBU Cup, IBU World Cup).
C’est une fédération reconnue par le CIO. Le biathlon Français est un système à part. L’ IBU est l’association des fédérations nationales dans le monde (et des autres organisations) représentant le biathlon. L’ IBU est responsable de la promotion du Biathlon, cela en le supportant et en le développant dans les domaines de la compétition et du sport de loisir avec une attention spéciale sur le développement des jeunes.

IBU Cup : Ou coupe d’Europe, Circuit international juste en dessous des coupes du monde.

IBU World Cup : Ou Coupe du monde de biathlon. Le circuit de coupe du monde est composé de nombreuses courses sur différents sites tout au long de la saison. Le classement de chaque course attribue des points aux coureurs, et celui qui a le plus de points à la fin de la saison remporte la coupe du monde (le gros globe de cristal). Le leader de la coupe du monde porte un dossard jaune. Il y a également un classement par type de course (sprint, poursuite, mass-start et individuel). Le leader dans la spécialité porte un dossard rouge. A la fin de la saison il y aura aussi une remise des petits globes par spécialité !

Individuel : Chez les femmes, chaque biathlète parcourt 15 kilomètres (soit 5 tours de 3 kilomètres) de ski, et tire 4 fois (soit 1 tir couché, 1 tir debout et à nouveau 1 tir couché, 1 tir debout). Ce format de course est le seul où une cible manquée au tir entraîne une minute de pénalité. Les coureurs partent individuellement toutes les 30 secondes.

J Retour en haut

Jeux Olympique (J.O.) : Le biathlon est une discipline olympique depuis 1960. Les J.O. d’hivers ont lieu tous les 4 ans, en alternance avec les J.O. d’été. Tous les formats de courses sont au programme, et un titre de champion olympique est décerné pour chaque épreuve.

M Retour en haut

Mass-Start : Chez les femmes, chaque biathlète parcourt 12km500 kilomètres (soit 5 tours de 2KM500) de ski, et tire 4 fois (soit 2 tirs couché, suivi de 2 tirs debout). Une balle manquée est pénalisée de 150 m de ski supplémentaire.
Cette épreuve est particulièrement populaire car la sanction au tir est immédiate et le résultat de la course est visible à chaque instant.Le pas de tir étant constitué de seulement 30 cibles, la mass-start ne peut pas accueillir plus de trente athlètes et dépendra donc du classement de la coupe du monde.
Auparavant, la mass-start était constituée des 30 meilleurs du classement mondial. Depuis cette année, ce sont les 25 meilleurs du classement mondial PLUS les 5 meilleurs de la course précédente (en général, un sprint).

N Retour en haut

Nanass : Surnom donné à une Anaïs de la famille des homo-sapiens biathlètes.

P Retour en haut

Pas de tir : 30 cibles sont alignées les unes après les autres, à une distance de 50 mètres des athlètes. Le pas de tir est divisé en deux zones, de la cible 1 à 15, nous aurons les cibles couchées, de la cible 16 à 30 les cibles debout.
Lors d’une mass-start, les coureurs ne choisissent pas leur cible, mais s’installent en fonction de leur arrivée sur le pas de tir (le premier prend la première cible…).
C’est aussi le cas pour les poursuites.
En relais, les premiers relayeurs de chaque équipe s’installe à la cible correspondant à leur numéro de dossard pour leur premier tir couché, par la suite les athlètes iront « s’empiler » les uns à la suite des autres (le premier à la cible 1 ; le second, cible 2 et ainsi de suite !).
En courses contre la montre (sprint et individuel) l’athlète aura le choix de sa cible. Ce choix est influencé :
• par le vent (parfois l’entrée et la sortie du pas de tir sont plus abrité que le reste du pas de tir)
• par la cible de réglage (il est logique d’aller s’installer là où on a effectué les réglages)
• par les fanions (on a tous des préférences, des cibles où l’on aperçoit mieux les fanions qu’à d’autres)

Péna ou pénalités : Pour chaque cible manquée, le biathlète obtient une pénalité. En sprint, poursuite et mass-start, le biathlète doit effectuer, juste après le tir, un tour de pénalité par balle manquée.
En individuel, 1 minute de pénalité sera ajoutée immédiatement au temps de l’athlète, par balle manquée.
Pour les relais, c’est particulier car ce sont les seules courses où nous avons droit à des balles de pioches (joker). Le biathlète commence par tirer les 5 balles contenues dans son chargeur, il utilise ensuite ses a href= »#Ballesdepioche »>pioches (comme « joker »). Après 3 pioches, si le coureur fait d’autres fautes, il devra faire des tours de pénalités. Ces balles peuvent également être utilisées dans n’importe quelles courses si un problème mécanique survient (ex : une balle s’éjecte anormalement, une balle ne percute pas etc).

Poursuite : C’est une course de biathlon de 5 boucles de 2 km pour les dames (5 x 2,5 km pour les hommes), et 4 tirs (couché, couché, debout, debout). Chaque faute oblige le biathlète à effectuer un tour de pénalité. Une poursuite est effectuée après un sprint. Le vainqueur du sprint part en tête de la poursuite (il est le lièvre), et les autres (qui sont les chasseurs) partent avec le retard qu’ils ont eu à l’issue du sprint. Seul les 60 premiers du sprint prennent le départ de la poursuite, je pense que cette règle à été instauré pour garder un maximum de cohérence vis-à-vis des téléspectateurs. Une boucle de 2km pour les femmes, 2km5 pour les hommes, c’est court. Le problème survient lorsque la tête de la course revient sur les derniers… ça commence à être compliqué… 60 personnes au départ, cela suffit !
En coupe du monde, une personnes retardataire étant rattrapée par la tête de course se fera « lappé », il sera invité gentillement à retirer son dossard et rentrer à pied jusqu’au stade (tout cela évidement pour garder un maximum de cohérence vis-à-vis des téléspectateurs !)

R Retour en haut

Relais : Le relais est une course par équipe (vous vous en doutiez…), composée de quatre relayeurs.
Chez les femmes, chaque biathlète parcourt 6 kilomètres (soit trois boucles de 2 kilomètres), et tir deux fois, une fois couché, une fois debout. Le départ est en lignes (mass-start), souvent 10 concurrentes par ligne, le dossard 1 étant attribué à la nation ayant la meilleure réussite en relais.
A l’issue du premier tour, les concurrentes effectuent un tir couché, elles disposent d’un chargeur de 5 balles pour atteindre les 5 cibles. Si elles en ratent, elles ont la possibilité de prendre de 1 à 3 pioches pour faire descendre la ou les cibles ratées préalablement. Si toutes les balles supplémentaires sont utilisées et qu’il reste encore des cibles, elles effectuent alors un ou des tours de pénalités.

Relais Mixte : Relais de 4 coureurs : 2 dames (2×6 km) et 2 hommes (2×7,5 km).

S Retour en haut

Sans faute : Zéro pénalité. Lorsque le biathlète atteint toutes les cibles. Tir parfait !

Skating : Le skating est une technique utilisée en ski de fond, qui a fait son apparition en 1985. Les skis utilisés sont un peu plus court que pour le classique, et les bâtons sont un peu plus long. Comme son nom l’indique, c’est du patinage (les skis en V) qui permet d’avancer, de la même manière qu’en roller ou patins à glace, mais avec les bâtons en plus. La vitesse de déplacement est souvent plus rapide qu’en classique.

Ski de fond : Le ski de fond est un sport pratiqué en hiver, il se pratique sur des terrains enneigés, plats et vallonnés. Les fondeurs utilisent des skis long et étroits qui sont fixés au skieur seulement à l’avant du pied. Pour pratiquer le ski de fond, deux techniques existent : le skating ou le classique.

Ski roues ou ski à roulettes : Moyen d’entrainement le plus utilisé par les athlètes nordique, car c’est ce qui se rapproche le plus du ski. C’est une « planche » de + ou – 60cm de long, avec deux roues aux extrémités et une paire de fixation de ski attaché dessus. Cela se pratique l’été et l’automne sur nos routes, avec le matériel de ski d’hiver (bâtons + chaussures de skis). On ajoute à cette panoplie un casque et une chasuble, si l’on veut être prudent !
Il existe aussi des pistes de ski à roulette comme par exemple le site des Tuffes (Jura) où nous pouvons allier le ski-roues au tir.
Cette technique d’entrainement permet de reproduire au plus juste la technique du ski de fond.
Les skis roues peuvent être utilisé en classique et en skate. Il y aura juste des adaptations pour l’un ou l’autre style (anti-recule sur une roue pour le classique !)

Sprint : Chez les femmes, chaque biathlète (femmes) fait 7,5 kilomètres de ski (soit, 3 tours de 2,5 km) et tir deux fois (une fois couché, une fois debout). Les biathlètes manquant un tir, devront faire un Tour de Pénalité.

Suisse normande : Région en Normandie où est née Anaïs.

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