Mercredi, jour de l’individuel … Finalement, c’était un faux départ !
On avait une tempête ici, incroyable. Des grandes rafales de vents. Les nuages défilaient à une vitesse incroyable, les arbres bougeaient, les lampadaires tanguaient, c’était limite si le château d’eau ne penchait pas comme la Tour de Pise.
Bref, c’était effrayant (même limite dangereux quand on sait que notre piste évolue au milieu des arbres).
Forcément, ces « Averell » (pour ne pas utiliser un synonyme commençant par « imb » et finissant par « écile ») de l’IBU ont attendus le dernier moment pour prendre leur décision.
La journée c’est donc passée.
Longue attente jusqu’au soir, où je me suis équipée et je suis allée tester mes skis puis régler ma cara. Je me suis échauffée pour la course, mes skis et ma cara étaient marqués, j’avais presque les transpondeurs aux pieds (les premières concurrentes étaient dans les starting block !) quand la course a été suspendu pour être repoussé au lendemain.
Ouf de soulagement pour les athlètes (les conditions climatiques c’étaient encore gâtées), rage et colère pour les techniciens qui avaient fait tout leur boulot. Ils étaient sur le pied de guerre depuis le matin, et avaient tous les skis de courses de préparés… mais non, tout était repoussé au lendemain.
Durdur finalement, car j’ai quand même l’impression d’avoir couru cette course. Tout le stress et l’énergie d’une préparation de course (la première qui plus est !) était parti, mais en fait, non, la coupe du monde n’avait pas encore débutée. Il fallait donc se remobiliser pour le lendemain.
Le plus terrible, c’est que le soir, les coachs nous ont dis « bon, demain, ca sera 13h15, mais je vous préviens, ils annoncent la même météo qu’aujourd’hui »… du coup nous, on se couche en se disant, « peut-être qu’on ne courra pas non plus demain ! »
En fait, la course a eu lieu, et moi j’aurai peut-être mieux fait de rester couché.
Pfou, cet individuel de début de saison ne me réussi pas. Le tir ne m’a pas souri. La course n’était pourtant pas si mal lancée, une faute à chaque tir, mais rien n’était perdu pour un top 10, sans ce dernier tir de misère. Quatre fautes sur le dernier tir me relèguent trop loin (47ème).
Le point positif, forcément, c’est qu’en ski je suis dans le coup. Donc rien n’est perdu pour la suite ! Je n’ai plus qu’à faire quelques réglages sur le pas de tir.
Vendredi, le sprint se court à 17h45, j’aurai le dossard 49 et à cœur de prendre ma revanche sur cette piste qui me plait.
ça y est! v’là déjà un top 10!bravo Anaïs
Top 1O et première Française… superbe course-hommage !
Bravo.Nous sommes fiers de toi. Tous les Normands te complimentent et …trinquent à ta santé !! Pas triste la soirée !
Bravo pour tout !!
le poster sera-t-il disponible au Grand Bornand ????
Génial !!