Anaïs Bescond a apporté à l’équipe de France féminine sa première victoire individuelle depuis 2008 en remportant le sprint, jeudi lors de la Coupe du monde d’Anterselva.
Anaïs Bescond a le sens de l’humour. «En voyant mon nom en première position, j’ai pensé que c’était une erreur». Puis de rectifier plus sérieusement : «Non, je me suis dit, j’ai gagné !». Comme grosse cliente dans ce sprint d’Anterselva, il restait juste à passer Darya Domracheva, mais Bescond était sûre d’elle. De fait, la Biélorusse allait lui donner raison en loupant deux tirs au debout, permettant à la Jurassienne d’apporter à l’équipe de France féminine sa première victoire dans une compétition individuelle depuis Sandrine Bailly à Pyeongchang (Corée du Sud), le 1er mars 2008.
«On savait qu’elle pouvait le faire, mais entre pouvoir le faire et le réaliser il y a une différence.»
C’est facile de dire après coup que l’on sentait le coup venir (quoique Lequipe.fr le pressentait mercredi), mais depuis le début de la saison « Nanas » faisait preuve d’une régularité qu’on ne lui connaissait pas derrière la carabine. «Elle a beaucoup travaillé, souligne l’entraîneur du tir Jean-Paul Giachino. Elle est à 83% de réussite en moyenne au tir alors qu’elle était à 80% l’an passé. » C’est ce qui lui manquait jusqu’à présent, car sur les skis, Bescond a toujours été parmi les plus solides. Dimanche dernier, elle avait réalisé le troisième temps de ski de la poursuite de Ruhpolding ce qui laissait augurer de belles choses. «On savait qu’elle pouvait le faire, souligne son coach Thierry Dusserre, mais entre pouvoir le faire et le réaliser il y a une différence.»
«Je me suis dit que si je devais gagner un jour, ce serait ici.»
Bescond raconte : «La première fois que je suis venue à Anterselva, je me suis dit que c’était un site parfait pour moi et que si je devais gagner un jour, ce serait ici car le parcours me convient et le tir est difficile et je pourrais profiter des erreurs des autres.» Dans des conditions idéales et sans vent, elle a réalisé un 9 sur 10 au tir qui lui a permis de réussir son exploit exploit. Pilier du relais vice-champion du monde en 2011 et 2012, Bescond, 26 ans, se révèle à l’approche de Sotchi (7-23 février). «Mais ce n’est pas pour autant que c’est du tout cuit pour les Jeux», dit-elle fort sagement.
Elle sait que sa victoire ne la place pas du jour au lendemain au même rang que Martin Fourcade, lequel s’élancera vendredi au départ du sprint après une semaine de repos. Avec l’envie de montrer qu’Anterselva, cette station italienne où tout le monde parle allemand, est vraiment une terre française.
Source : L’EQUIPE. Marc VENTOUILLAC, à Anterselva. Bescond crée la surprise. http://www.lequipe.fr/Biathlon/Actualites/Victoire-de-bescond/432587
Pour Nanass succédé à Sansan quelle honneur, la voie est toute traçée
Demain, vendredi, elle va avoir toute la troupe aux fesses. L’avantage n’est pas gros mais l’exploit a déjà été accompli, l’impossible est sur le point de se réaliser, prenez rendez-vous pour le miracle!
Félicitations et Bravo Anaïs !
Voilà une belle 1ère place plus que méritée !
Que de bonheur…c’est fabuleux!!
Bonne chance pour la suite,on a confiance !
On savait que tu étais une graine de championne. Bravo… bravo… toute la famille est avec toi… ton exploit apparait même dans les journaux gratuits parisiens (habituellement, ils ne parlent que de foot à la page sportive!).
Puisque tout le monde parle allemand… « mach so weiter » BRAVO Anaïs. J’ai eu le plaisir de suivre ta course sur ARD, un vrai régal.
J’ai pu accrocher la rediffusion ce matin sur Biathlon World. Je me repasse le podium pour me rassurer de la complicité franco-allemande et me rassurer : le Belarus n’est pas le prochain état européen ! 😉
Avec un peu de retard, Bravoooooooooooooo Anaïs pour cette belle victoire. vivement les jeux !!! A+fafa