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C’est un long chemin pour nos athlètes, même si Anaïs y pensait très fort depuis 2 ans, le début de saison consistait pour elle à assurer sa sélection (en tant que titulaire). Enfin pour arriver à PyeongChang du Jura, comptez près de 26 heures, avec une escale à Zurich et 4 heures de bus à l’arrivée… Une bonne semaine d’acclimatation et La compétition débute : les Jeux Olympiques, la consécration pour tout sportif.
C’est un long chemin aussi pour les supporters, durant la saison 2016-2017, nous avons côtoyé les quelques supporters habitués des déplacements en coupe du monde et en championnats du monde susceptibles de venir et là le constat était le même : « difficile » de s’organiser pour venir en Corée… Après des recherches infructueuses, nous venons à 4 avec Eventeam, l’agence partenaire du Comité Olympique et Sportif Français avec laquelle nous passons un contrat en août.
Finalement une trentaine d’habitués ont cassé leur tirelire et sont présents pour participer à la fête et apporter leur soutien à tous nos sportifs français et à Anaïs.
Alors que les biathlètes quittent la France le 1er février, nous arrivons à Paris le 6, nous amenons la neige et la circulation devient catastrophique en milieu de journée et le lendemain. Nous anticipons notre RER le matin et nous retrouvons à Charles de Gaule pour décoller à 19 heures avec Asiana Airlines. 11 heures de vol et une courte nuit plus tard nous atterrissons à Séoul avec 8 heures de décalage horaire.
Certains (mes anciens confrères de ‘information) ont dû nse mettre à la ,mire ; Après le « retaite » de Marie <<Dorin, Nanass est la numéro UN… Elle assure, tranquille, et sorte trois médaille aux JO, (Excusez du peu!). Les commentateurs commencent à prendre note de ses résultats (mieux vaut tard que jamais). AnaÏS Bescond trois médaille, quand même et zut pour les anti normand-juraassien….